Le format de prise de vue, le rapport entre la largeur et la hauteur de l’image filmée. Also known as ratio d’image, it is one of the most powerful but often unnoticed tools in a filmmaker’s hands. It doesn’t just frame the scene — it shapes how you feel about it. Un film tourné en 2.39:1 ne vous transmet pas la même chose qu’un film en 1.33:1. L’un vous plonge dans un paysage épique, l’autre vous serre dans une pièce étouffante. En cinéma français, ce choix n’est jamais anodin. Il répond à une intention artistique, parfois politique, toujours précise.
Le cadrage, la manière dont les éléments sont disposés dans l’image est directement lié au format. Un plan serré en 4:3, comme dans les films de Jean Eustache, crée une intimité presque oppressante. Un plan large en 2.35:1, comme dans Civil War ou Avatar : La Voie de l’eau, vous fait sentir la solitude dans un monde immense. Le ratio d’image, le rapport numérique qui définit la forme de l’écran n’est pas une option technique, c’est un outil narratif. Les réalisateurs français l’utilisent pour marquer une époque, une émotion, un état d’esprit. Quand vous voyez un film en 16:9, vous savez qu’il est fait pour la télévision. En 1.85:1, vous êtes dans un film de salle. En 2.39:1, vous entrez dans un monde qui se veut grand, sacré, ou désespéré.
Les caméras modernes, comme la DJI Ronin 4D mentionnée dans Civil War, permettent de changer de format en quelques clics — mais les meilleurs cinéastes ne le font pas pour suivre la mode. Ils le font pour dire quelque chose de plus vrai. Le format de prise de vue influence aussi la lumière, le mouvement, le rythme. Un plan fixe en 4:3 peut être plus lourd, plus lent, plus douloureux. Un travelling en 2.39:1 peut devenir une chorégraphie de liberté. Ce n’est pas une question de technologie — c’est une question de regard. Et c’est là que le cinéma français excelle : dans les silences entre les images, dans les choix qui ne sont pas expliqués, mais ressentis.
Dans la collection ci-dessous, vous trouverez des analyses de films qui ont osé des formats inhabituels, des interviews sur les décisions de cadrage, et des guides pratiques pour comprendre pourquoi certains films vous touchent plus que d’autres. Ce n’est pas juste du technique — c’est du cinéma. Et chaque image a une raison d’être.
Le débat entre film et numérique en photographie n'est pas terminé en 2025. Le film, loin d'être mort, connaît une résurgence chez les jeunes créateurs, tandis que le numérique domine la production professionnelle. Les deux formats coexistent, chacun avec ses forces et ses émotions.